LONGTEMPS, LE MIEL A ÉTÉ LA PRINCIPALE SUBSTANCE SUCRANTE DE L'ALIMENTATION.
L’histoire de l’homme ne peut être dissociée de cette matière sirupeuse fabriquée par l’abeille domestique : Apis mellifera. De nombreux fossiles d’ambre baltique témoignent de sa présence dès l’ère tertiaire, bien avant l’apparition de l’homme. À partir de quand l’homme a-t-il cherché à domestiquer l’abeille? On ne le sait pas exactement, mais les plus anciennes représentations ont été retrouvées dans des grottes espagnoles de la région de Valence; ces peintures rupestres datent du Néolithique (7000 av. J.-C.).
Le miel a très vite été employé pour ses propriétés curatives. On le consomme toujours aujourd’hui et ses vertus diététiques et thérapeutiques connaissent un regain d’intérêt depuis deux décennies.
DEUX TYPES DE MIELS SELON LA MATIÈRE PREMIÈRE BUTINÉE
Avant de nous plonger dans les vertus thérapeutiques du miel, revenons sur le processus d’élaboration fascinant qui en fait un produit si singulier. L’abeille récolte deux matières premières :
- le nectar des fleurs entomophiles (c’est-à-dire qui ont besoin des insectes pour leur fécondation) et l’on parlera dans ce cas de « miel de nectar »
- la sève végétale digérée par certains insectes et l’on parlera alors de miel de miellat. Dans ce cas, l’appellation « miel de miellat » figure sur le pot (si rien n’est précisé, l’appellation « miel » sous-entend « miel de nectar »).
Le nectar est pour les abeilles la matière première de prédilection. En réalité, elles récoltent le miellat faute de trouver mieux dans l’environnement de la ruche.
GOURMANDISE ET RENTABILITÉ AUX COMMANDES
L’abeille est conditionnée pour butiner toutes les sources riches en sucres. Cette appétence pour le sucré peut parfois, en fonction de l’environnement, la détourner de certaines sources de nectar au profit de sources plus riches en sucres, comme le miellat, ou plus abondantes.
La « loi de la rentabilité » détermine l’attractivité d’une source de nourriture. Il s’agit en quelque sorte pour l’abeille de trouver le meilleur compromis entre l’apport énergétique qu’elle va pouvoir offrir à la ruche et le coût énergétique que va lui demander la récolte.
La distance, la teneur en sucres et l’abondance de la source de nourriture sont autant de critères qui influencent le choix de l’abeilles.
L’abeille est une espèce sociale. Chaque individu accomplit, selon son âge, une tâche indispensable à l’équilibre du groupe.
Ainsi, au cours de sa vie, chaque abeille sera tour à tour nettoyeuse, nourricière, maçonne, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et – enfin ! – butineuse. L’exécution de ces tâches de l’intérieur vers l’extérieur de la ruche est corrélée au développement des différents systèmes glandulaires de l’abeille. Les butineuses sont chargées de rapporter à la ruche les différents nutriments (nectar et pollen) et le matériau de construction (propolis). Elles effectuent cette tâche durant les cinq à six derniers jours de leur vie?.
Le miel est un produit singulier pour deux raisons : sa grande richesse en sucres et surtout l’extrême stabilité de sa teneur en eau.
En effet, quelle que soit la source sucrée qui sert à fabriquer le miel, sa teneur finale en eau dans la ruche est toujours de 16 à 18 %, à l’exception de certains miels spécifiques comme ceux de bruyère ou de trèfle dont la teneur en eau est supérieure à 20%.
L’abeille est une espèce sociale. Chaque individu accomplit, selon son âge, une tâche indispensable à l’équilibre du groupe.
Ainsi, au cours de sa vie, chaque abeille sera tour à tour nettoyeuse, nourricière, maçonne, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et – enfin ! – butineuse. L’exécution de ces tâches de l’intérieur vers l’extérieur de la ruche est corrélée au développement des différents systèmes glandulaires de l’abeille. Les butineuses sont chargées de rapporter à la ruche les différents nutriments (nectar et pollen) et le matériau de construction (propolis). Elles effectuent cette tâche durant les cinq à six derniers jours de leur vie?.
Le miel est un produit singulier pour deux raisons : sa grande richesse en sucres et surtout l’extrême stabilité de sa teneur en eau.
En effet, quelle que soit la source sucrée qui sert à fabriquer le miel, sa teneur finale en eau dans la ruche est toujours de 16 à 18 %, à l’exception de certains miels spécifiques comme ceux de bruyère ou de trèfle dont la teneur en eau est supérieure à 20%.
Source : Nature & Vitamines P.17-19
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– CARDINAULT. N –